Archives pour la catégorie Syndicat UFSE

Actualités de l’UFSE…

Vœux du SPAN-CGT pour 2025

Nous tenons à vous adresser nos meilleurs vœux pour l’année à venir. Qu’elle soit pour chacune et chacun d’entre vous, comme pour vos proches, riche d’événements heureux et vous comble de bonheur !

S’épanouir au travail une condition essentielle à ce bonheur individuel et collectif que nous appelons de nos vœux. Et même à l’Assemblée, les choses peuvent changer, si nous le décidons toutes et tous ensemble.

Le SPAN-CGT continuera à se battre à vos côtés. Organiser des concours à la hauteur des besoins, revaloriser et redonner du sens aux carrières des fonctionnaires, améliorer les droits des contractuels, hausser les rémunérations : telles seront, une nouvelle fois, les priorités de notre syndicat pour cette nouvelle année.

Au-delà de sa participation constructive aux différentes instances au sein desquelles vous avez décidé de lui donner du poids lors des dernières élections professionnelles, le SPAN‑CGT continuera à vous défendre individuellement et à organiser, avec vous, les initiatives revendicatives collectives que vous déciderez.

Les actions menées ont commencé à porter leurs fruits. Nous avons fait grandement avancer nos revendications tout au long de l’année 2024 : transformons l’essai en 2025 !

Plus nous serons nombreuses et nombreux dans l’action, plus nos forces serons unies, plus nous serons en mesure de changer la donne.

Adhérer au SPAN-CGT, c’est vous en donner les moyens et pouvoir compter, à vos côtés, sur la détermination et la solidarité de centaines de milliers de travailleuses et travailleurs mobilisés dans tous les secteurs d’activités.

Faisons ensemble de 2025 une année de lutte pour une Assemblée nationale et un monde plus justes, fraternels et solidaires, pour un monde de paix et de progrès, où les droits et libertés de chacune et de chacun sont garantis et respectés !

Belle et heureuse année 2025 !

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Rassemblement du personnel et manifestation le 5 décembre 2024 pour défendre le statut et sortir les contractuels de la précarité

À l’issue de leur Assemblée générale, près de 80 collègues ont décidé de se rassembler dans le Jardin des Quatre Colonnes ce mardi 3 décembre. Cette première action collective, rassemblant fonctionnaires et agents contractuels, est une belle réussite ! Elle montre clairement notre détermination à ne pas nous laisser faire !

Les mots d’ordre sont clairs :

     ♦ Nous ne voulons pas d’un statu quo !

Le statu quo signerait à brève échéance la mort du statut de fonctionnaires pour les catégories B et C en l’absence d’entrée dans les cadres avant 2026. Il conduirait à moyen terme assez logiquement au transfert de nos régimes de Sécurité sociale et de retraite vers le régime général. Les inégalités de rémunération et l’épée de Damoclès des non renouvellements resteraient de mise pour le personnel contractuel.

     ♦ Nous voulons obtenir l’organisation en urgence de concours externes, et de concours réservés

La voie normale de recrutement à l’Assemblée doit redevenir le concours externe pour les emplois permanents, tant généralistes que spécialisés. Pour répondre à l’urgence, nous revendiquons en parallèle l’organisation de concours « réservés » pour permettre l’intégration à la fonction publique des contractuels qui le souhaitent : c’est la seule réponse à leurs revendications qui soit aussi favorable aux fonctionnaires (mobilité, promotion interne, gestion des tableaux de permanences et de congés). Tout le monde y gagnera !

     ♦ Nous voulons aussi remettre à plat le cadre d’emploi des contractuels pour renforcer les protections

Même si des concours réservés sont organisés, certains emplois resteront contractualisés. Il faut donc également remettre à plat le cadre d’emploi des contractuels pour y inscrire de nouveaux droits collectifs, notamment ceux cités dans la pétition en circulation. Pour autant, s’en tenir à cela donnerait à l’administration les arguments nécessaires pour ne plus organiser de concours et n’aiderait de surcroît pas à résoudre les problèmes des fonctionnaires. Les deux démarches doivent être complémentaires.

Une nouvelle assemblée générale sera organisée dans quelques semaines pour amplifier la mobilisation. D’ici là, faisons circuler la pétition au maximum !

 

Rassemblement et départ groupé à la manifestation intersyndicale nationale de la fonction publique

 Jeudi 5 décembre 2024 – 13 heures – Métro Assemblée nationale

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Pour les salaires, l’emploi et les services publics, retrouvons-nous nombreux le mercredi 1er mai !

L’inflation élevée des deux dernières années a fortement érodé le pouvoir d’achat des agents publics. C’est d’autant plus vrai en Île-de-France, où le coût du logement a explosé. Le sous-effectif, aggravé par les coupes budgétaires récentes (10 milliards) et à venir (20 milliards promis l’an prochain), non seulement broie le personnel, mais aussi casse le service public : fermetures de classes, de services de proximité, d’unités hospitalières etc.

C’est dans ce contexte que le ministre chargé de la Fonction publique a présenté les grandes lignes de la réforme qu’il envisage pour l’automne : recours accru à une contractualisation qui précarisera davantage les agents, fin des catégories (A, B, C) et rémunération dite « au mérite » qui déconnecteront les traitements des grilles indiciaires, garantes d’équité et de justice entre les agents, et facilitation des licenciements, alors que la sécurité de l’emploi est la condition de l’indépendance des fonctionnaires autant que la contrepartie logique et légitime des sujétions particulières fortes imposées par le statut !

Le 1er mai doit donc être un moment de mobilisation massive pour tous les agents publics, fonctionnaires comme contractuels, dans l’objectif de porter un premier coup à ces projets néfastes. C’est aussi l’occasion d’agir concrètement pour défendre nos droits à toutes et tous et l’avenir des jeunes générations.

Ne soyons pas naïfs : le personnel de l’Assemblée ne passera pas entre les gouttes ! Fidèlement à vos côtés, le SPAN‑CGT continuera à porter votre parole et à défendre au mieux vos intérêts dans les groupes de travail mis en place par le Collège des Questeurs. Mais le meilleur moyen de protéger notre statut pour pouvoir continuer à assurer un service public de qualité, c’est d’agir dès maintenant avec l’ensemble des autres agents publics !

Retrouvons-nous nombreux à la manifestation parisienne. Rendez-vous à 14 heures, place de la République (ballon de la CGT Paris).

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Réunion d’information le 12 mars 2024 et journée d’action intersyndicale le 19 mars 2024 pour les salaires, les carrières et l’emploi !

Le 19 mars, les fédérations nationales de la fonction publique des syndicats CGT, FO, Solidaires, UNSA, CFDT, FSU et CFE-CGC appellent de manière unitaire à une journée de mobilisation pour les salaires et les carrières.

Effectifs, salaires, carrières : il y a urgence !

Comme vous pourrez le lire dans l’encadré (tract joint), les pertes mensuelles de pouvoir d’achat liées au gel durable du point d’indice puis au faible montant des revalorisations de 2022, 2023 et 2024 sont considérables. L’insuffisance des mesures indiciaires générales a entraîné un délitement dans la reconnaissance des qualifications, tandis que les récentes mesures ciblées au bas des grilles ont aggravé leur tassement.

C’est d’autant plus préoccupant que 20 % du personnel perçoit un traitement compris entre le SMIC et le SMIC majoré de 10 % ! L’année « blanche » annoncée par le ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques concernant les revalorisations du point d’indice est de ce fait inacceptable.

Les 10 milliards d’euros de coupes budgétaires décrétés pour 2024 (et, cela a été annoncé, encore davantage les années suivantes) engendreront de surcroît la suppression de milliers de postes dans une fonction publique déjà exsangue, ce qui laisse pensif quant à la perspective d’un projet de loi promouvant la rémunération dite « au mérite », dès lors qu’il est demandé aux administrations la plus grande modération salariale…

Ce projet de loi, annoncé pour l’automne, vise notamment à faciliter l’emploi d’agents contractuels (moins payés et précaires) et à déconnecter la rémunération des grilles indiciaires via les primes. C’est fondamentalement un projet de casse du statut à combattre de toutes nos forces. Exigeons son abandon immédiat dès maintenant !

La mobilisation doit commencer aussi à l’Assemblée

Nous l’avons déjà éprouvé, dernièrement avec la réforme des retraites : tout ce qui est appliqué à la fonction publique d’État l’est, ensuite, à l’Assemblée nationale. Nous ne protègerons pas nos droits, ni ne gagnerons rien sans une action commune solidaire avec l’ensemble des fonctionnaires.

De plus, malgré l’urgence de recrutements massifs par concours dans toutes les catégories et de la révision complète du cadre d’emploi du personnel contractuel, nous ne travaillons depuis l’automne 2022 qu’avec la perspective d’un calendrier de groupes de travail (au programme certes intéressant) et la promesse d’un calendrier de concours (sans garantie que les recrutements soient suffisants).

Nous avons maintenant besoin de concret rapidement pour mettre un terme à la dégradation continue des conditions de travail et au « grippage » des mobilités et carrières liés au sous-effectif massif. Des mesures salariales sont également urgentes pour compenser les effets de l’inflation, reconnaître les qualifications à leur juste niveau et prendre en compte l’augmentation de la charge de travail.

Pour des concours à la hauteur des besoins, les salaires et les carrières, le SPAN-CGT vous invite à :

♦ Une première réunion d’information

Lors de cette réunion, nous pourrons échanger sur l’actualité nationale (année blanche sur les salaires, réforme « Guérini », suppressions de postes, état du service public…) et sur le contexte de l’Assemblée nationale (pénurie d’effectifs, conditions de travail, rémunérations, groupes de travail des Questeurs…), afin d’envisager les formes que pourraient prendre notre mobilisation dans les prochains mois.

Mardi 12 mars à 13 heures

en salle 6550

(Palais Bourbon, 2ème étage, plan en annexe)

♦ Une première journée de mobilisation nationale unitaire

C’est en agissant aux côtés de nos collègues fonctionnaires et contractuels des autres fonctions publiques, sur les salaires et les carrières, que nous protègerons le mieux nos droits et que nous nous mettrons en situation d’en conquérir de nouveaux.

Mardi 19 mars à 14 heures

Du Luxembourg vers la rue du Bac

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8 mars : au travail, dans la vie, gagnons l’égalité !

Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères ou encore moins la Saint-Valentin. C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie. C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.

Dans toutes les entreprises et administrations où elles sont présentes, y compris dans les métiers à prédominance masculine, les femmes subissent des inégalités de carrière et de revenus – avec un impact supplémentaire de la maternité sur le déroulement de leur carrière. De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles persistent.

#unjoursansnous
Le 8 mars prochain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la CGT, avec d’autres organisations syndicales et féministes en France et à travers la planète, appelle à une grève féministe afin de rendre visible ce que serait un jour sans femmes au travail. Car un travailleur sur deux est une travailleuse et elles sont jusqu’à neuf sur dix dans de nombreux secteurs et métiers à prédominance féminine. Si elles s’arrêtent, tout s’arrête ! Crèches, écoles, hôpitaux, Ehpad, commerces et services… fermés. Dans chaque entreprise et administration, plus de secrétariat, plus de nettoyage… L’économie serait de fait totalement à l’arrêt !

Un quart de salaire en moins
Aujourd’hui, tous secteurs confondus, les femmes gagnent toujours un quart de salaire en moins que les hommes. À la retraite, elles sont de nouveau pénalisées car leurs pensions sont inférieures de 40 % en moyenne. Les métiers à prédominance féminine sont dévalorisés et sous-payés et leur pénibilité est mal reconnue.
Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être payées au Smic. Elles sont donc les premières victimes des politiques gouvernementales de non-revalorisation du Smic. Et ces politiques sont soutenues par l’extrême droite qui, en plus de s’attaquer aux corps des femmes dans les pays où elle est au pouvoir, maintient les femmes dans la précarité et les assigne au foyer.

Une répartition des tâches aux graves conséquences
Le temps des femmes est très différent de celui des hommes, c’est le premier facteur explicatif des inégalités professionnelles. Les femmes assument toujours l’essentiel des tâches ménagères (70 % des tâches domestiques et familiales), et 30 % d’entre elles sont enfermées dans des emplois à temps partiel. Il ne faut plus que les femmes soient contraintes de sacrifier leur travail ou d’enchaîner les doubles journées ! Le manque de temps, la précarité, l’absence de réel service public du soin et du lien tout au long de la vie, engendrent des conséquences sur la vie professionnelle et privent les femmes d’un réel choix de carrière ou de temps de travail.

Des violences sexistes et sexuelles importantes au travail
Une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel au travail et 80 % d’entre elles y ont subi du sexisme. Ce phénomène social massif n’est pas une fatalité. La nécessaire prise en compte des violences conjugales dans le droit et la santé au travail doit passer par son inscription dans le droit français, comme le prévoit la ratification de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail.

La CGT revendique :

• l’égalité salariale réelle : Smic à 2 000 €, revalorisation des métiers à prédominance féminine, reconnaissance des carrières, fin des temps partiels subis ;

• la fin des violences sexistes et sexuelles au travail : formation, prévention, protection des victimes et sanction des agresseurs ;

• une politique de la santé des femmes ambitieuses : droit à l’IVG, suppression des jours de carence, 100 % Sécu ;

• des services publics de la petite enfance et du grand âge de qualité et répondant aux besoins.

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