Après une longue grève de plus de deux mois menée dans les centres parisiens des Finances publiques, les employés du nettoyage de Maintenance Industrie ont obtenu gain de cause sur leur principale revendication : obtenir plus d’heures dans les contrats de travail.
Le protocole de fin de grève qui a été signé entérine l’obtention, pour 13 salariés, de 276 heures mensuelles supplémentaires. En outre, 3 salariés, qui n’avaient rien obtenu par ailleurs, recevront une prime mensuelle de 15 euros. Enfin, une prime de remise en état égale à 60 % des jours de grève va être payée aux grévistes.
Si cette victoire a été possible c’est avant tout grâce à la volonté et au courage des salariés de Maintenance Industrie. Cependant, si la grève a pu durer aussi longtemps c’est du fait de la solidarité entre travailleurs organisée par la CGT. En effet, plusieurs unions locales et syndicats CGT ont participé à la caisse de grève, c’est notamment le cas de notre syndicat.
Le SPAN-CGT, attaché à un syndicalisme confédéré et interprofessionnel, considère que toute victoire particulière des travailleurs, même très localisée, est une victoire pour l’ensemble du monde du travail. C’est pourquoi nous essayons d’aider les luttes, dans la mesure de nos moyens, en les relayant ou en aidant à leur financement.
Le soutien au personnel des entreprises du nettoyage nous touche particulièrement. Notre syndicat s’est toujours tenu au côté des salariés travaillant à l’Assemblée nationale afin de les défendre contre l’exploitation dont ils sont victimes et pour les aider à porter leurs revendications.
Ainsi, nous leur apportons notre soutien pour :
- être embauchés directement par l’Assemblée nationale sans passer par des entreprises de sous-traitance ;
- l’attribution d’un temps plein ou une augmentation de leurs heures de travail selon les demandes ;
- que les salarié-e-s à temps partiel soient réellement prioritaires pour un complément d’heures ou un temps plein pour les remplacements temporaires ou définitifs ;
- que les remplacements des salarié-e-s absents soient accordés avec le même nombre d’heures que les titulaires du poste
- que le travail en journée commence à 8h ;
- que soient examinées les demandes de salarié-e-s souhaitant regrouper leurs heures sur la semaine pour bénéficier de deux jours de repos consécutifs ou à l’inverse de salarié-e-s qui travaillent en semaines et souhaitent un complément d’heures le samedi.