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8 mars : au travail, dans la vie, gagnons l’égalité !

Le 8 mars n’est ni la fête de la femme, ni la fête des mères ou encore moins la Saint-Valentin. C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie. C’est aussi une journée de solidarité avec les femmes du monde entier et de lutte contre les idées d’extrême droite sexistes et patriarcales.

Dans toutes les entreprises et administrations où elles sont présentes, y compris dans les métiers à prédominance masculine, les femmes subissent des inégalités de carrière et de revenus – avec un impact supplémentaire de la maternité sur le déroulement de leur carrière. De plus, les tâches domestiques et familiales leur incombent toujours, et les violences sexistes et sexuelles persistent.

#unjoursansnous
Le 8 mars prochain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la CGT, avec d’autres organisations syndicales et féministes en France et à travers la planète, appelle à une grève féministe afin de rendre visible ce que serait un jour sans femmes au travail. Car un travailleur sur deux est une travailleuse et elles sont jusqu’à neuf sur dix dans de nombreux secteurs et métiers à prédominance féminine. Si elles s’arrêtent, tout s’arrête ! Crèches, écoles, hôpitaux, Ehpad, commerces et services… fermés. Dans chaque entreprise et administration, plus de secrétariat, plus de nettoyage… L’économie serait de fait totalement à l’arrêt !

Un quart de salaire en moins
Aujourd’hui, tous secteurs confondus, les femmes gagnent toujours un quart de salaire en moins que les hommes. À la retraite, elles sont de nouveau pénalisées car leurs pensions sont inférieures de 40 % en moyenne. Les métiers à prédominance féminine sont dévalorisés et sous-payés et leur pénibilité est mal reconnue.
Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à être payées au Smic. Elles sont donc les premières victimes des politiques gouvernementales de non-revalorisation du Smic. Et ces politiques sont soutenues par l’extrême droite qui, en plus de s’attaquer aux corps des femmes dans les pays où elle est au pouvoir, maintient les femmes dans la précarité et les assigne au foyer.

Une répartition des tâches aux graves conséquences
Le temps des femmes est très différent de celui des hommes, c’est le premier facteur explicatif des inégalités professionnelles. Les femmes assument toujours l’essentiel des tâches ménagères (70 % des tâches domestiques et familiales), et 30 % d’entre elles sont enfermées dans des emplois à temps partiel. Il ne faut plus que les femmes soient contraintes de sacrifier leur travail ou d’enchaîner les doubles journées ! Le manque de temps, la précarité, l’absence de réel service public du soin et du lien tout au long de la vie, engendrent des conséquences sur la vie professionnelle et privent les femmes d’un réel choix de carrière ou de temps de travail.

Des violences sexistes et sexuelles importantes au travail
Une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel au travail et 80 % d’entre elles y ont subi du sexisme. Ce phénomène social massif n’est pas une fatalité. La nécessaire prise en compte des violences conjugales dans le droit et la santé au travail doit passer par son inscription dans le droit français, comme le prévoit la ratification de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail.

La CGT revendique :

• l’égalité salariale réelle : Smic à 2 000 €, revalorisation des métiers à prédominance féminine, reconnaissance des carrières, fin des temps partiels subis ;

• la fin des violences sexistes et sexuelles au travail : formation, prévention, protection des victimes et sanction des agresseurs ;

• une politique de la santé des femmes ambitieuses : droit à l’IVG, suppression des jours de carence, 100 % Sécu ;

• des services publics de la petite enfance et du grand âge de qualité et répondant aux besoins.

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Journée d’action intersyndicale du 13 octobre pour les salaires et pour l’emploi !

Après le passage en force de la réforme des retraites, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail.

Face à l’urgence sociale, la CGT a formulé plus de 100 mesures immédiates, construites autour de 5 axes prioritaires :

  • les salaires dont la CGT demande l’indexation sur l’inflation, ainsi que la revalorisation du Smic à 2000 euros pour faire face à l’inflation et un conditionnement des aides publiques aux entreprises à un avis conforme du CSE ;
  • les retraites, et notamment la négociation des retraites complémentaires AGIRC-ARRCO, les départs anticipés pour pénibilité et l’aménagement des fins de carrières ;
  • la démocratie sociale dont les questions de libertés syndicales, les moyens alloués aux représentant·es du personnel pour revenir sur les « ordonnances Macron » ;
  • le chômage, avec la remise en cause des violentes réformes du Gouvernement qui ont drastiquement réduit les indemnités des privés d’emplois ;
  • l’égalité femmes/hommes pour garantir l’égalité salariale, la révision de l’index égalité et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.

Dans le cadre d’une mobilisation à l’échelle européenne, avec l’ensemble des confédérations syndicales nationales, dont celles auxquelles sont affiliés les trois syndicats de l’Assemblée nationale, la CGT appelle à la mobilisation le vendredi 13 octobre.

Le SPAN-CGT se joint à cet appel unitaire et invite les collègues à participer à la journée d’action et aux manifestations qui seront organisées partout en France.

C’est d’autant plus important que nous aurons aussi, à l’Assemblée, des luttes à mener prochainement pour obtenir des concours massifs, la révision du cadre d’emploi des contractuels, la mise en œuvre pour toutes et tous des mesures salariales annoncées en juillet par le Gouvernement et l’activation de la « clause de revoyure ».

RENDEZ-VOUS À LA MANIFESTATION PARISIENNE : 14 heures, trajet : place d’Italie – Invalides


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Réforme des retraites : NON à la transposition à l’Assemblée nationale !

Le comité technique transposant la réforme des retraites à l’Assemblée nationale s’est réuni le jeudi 22 juin.

Fidèle aux positions défendues avec les deux autres organisations syndicales, le SNAFAN-FO et SOLIDAIRES-AN, lors des journées d’action organisées par l’intersyndicale depuis le mois de janvier, le SPAN-CGT (4 voix) a voté résolument CONTRE cette transposition.

SOLIDAIRES-AN (1 voix) a voté pour.

Le SNAFAN-FO (7 voix) s’est abstenu.

Pour en savoir plus, téléchargez le tract

 

Réforme des retraites : on ne tourne pas la page : rendez-vous le 6 juin

Chères collègues, Chers collègues,

Depuis le mois de janvier, des millions de travailleuses et de travailleurs ont signifié leur refus total de la « réforme » des retraites injuste et brutale présentée par la Première ministre. Cette « réforme » a depuis été adoptée en application de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, et promulguée par le Président de la République.

Le SPAN-CGT et Solidaires-Assemblée nationale se sont associés à chacune des journées d’action pour refuser ce qui fait le cœur de cette « réforme » : le report de l’âge de légal de départ à la retraite et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation.

Les conséquences de ces deux seules mesures seront extrêmement préjudiciables aux personnels de l’Assemblée, soumis à un travail de nuit fréquent tout au long de leur carrière et à une irrégularité du rythme de travail consubstantielle à la nature des activités de l’Assemblée. Elles le seront plus encore pour les personnels des corps techniques au regard de la pénibilité des métiers exercés.

Cette « réforme » intervient en outre dans un contexte très particulier à l’Assemblée : celui d’une pénurie d’effectifs de plus en plus aiguë, qui rend d’autant plus compliquée la prise au moment opportun des repos compensateurs au détriment de la santé des personnels, sans évoquer les enjeux de déroulé de carrière, de conciliation entre vie personnelle et professionnelle, de sens au travail…

Dans ce contexte, nos organisations prennent acte de la volonté du Collège des Questeurs de transposer la réforme à l’Assemblée, ainsi que de sa position d’ouverture et de dialogue, mais maintiennent leur opposition de principe à cette transposition.

Répondant à l’appel de l’intersyndicale nationale, les syndicats SPAN-CGT et Solidaires-Assemblée nationale vous invitent à participer le plus massivement possible aux manifestations qui seront organisées dans tout le pays.

Rendez-vous nombreux, mardi 6 juin à 14 heures, à la place des Invalides !

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Réforme des retraites : un 1er mai unitaire et populaire pour le retrait !

Chères collègues, Chers collègues,

Le 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel des dispositions de la réforme des retraites et déclaré irrecevable la première demande de référendum d’initiative parlementaire qui lui a été soumise. Une seconde demande sera examinée le 3 mai.

Ces décisions n’ont pas amoindri le rejet de cette « réforme » brutale et injuste qui foule aux pieds notre modèle social solidaire.

Bien que la loi ait été promulguée, l’opposition reste toujours aussi massive et la colère continue de gronder. Les actions se poursuivent dans de nombreux secteurs d’activité, y compris au moyens de dispositifs sonores portatifs.

L’intersyndicale appelle à faire du 1er mai une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire contre la casse du système de retraites.

Elle invite tous les travailleurs et travailleuses, jeunes, retraités comme l’ensemble de la population à s’y rendre massivement, entre collègues de travail, amis, en famille pour obtenir l’abrogation de la « réforme ».

Répondant à l’appel de l’intersyndicale nationale, les syndicats SPAN-CGT, SNAFAN- FO et Solidaires-AN vous invitent à participer le plus massivement possible aux manifestations qui seront organisées dans tout le pays.

Pour celles et ceux qui seront à Paris, les syndicats de l’Assemblée vous proposent un point de rendez-vous à 13 heures 30 au restaurant De l’Autre Côté situé au 7, rue Léon-Jouhaux.

Rendez-vous nombreux, lundi 1er mai à 14 heures, à la place de la République !

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